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8 octobre 2006 7 08 /10 /octobre /2006 12:56

Ce n'est jamais facile d'être un fils de, encore moins quand on s'appelle Lennon et qu'on a choisi de faire de la musique - pop qui plus est. Sean Lennon, donc, fils de John, s'est lancé dans l'aventure et vient de sortir son deuxième album Friendly Fire. Courageux, le garçon. D'abord parce qu'il vient chasser sur les terres des Beatles, ce qui est vite casse-gueule, et puis parce qu'il n'hésite pas à jouer de sa ressemblance physique avec son glorieux géniteur, ce qui aura vite fait d'agacer les cyniques et lui vaudra sûrement une volée de bois vert de la part des critiques. Sauf que ce Lennon-ci n'a - tout comme son père - pas oublié d'être talentueux. Voire même très talentueux. Il existe peut-être un gène chez les Lennon, celui de la mélodie à tomber par terre, d'une évidence sidérante mais dont seule une poignée de types a le secret.

Friendly fire est donc une merveille de pop mélancolique, raffinée, aux mélodies à se fredonner en boucle toute la journée. Alors, bien-sûr, Sean Lennon n'a rien inventé (son père et Mac Cartney s'en sont chargé avant lui), mais il possède une qualité d'écriture saisissante, et un univers qui, bien que calqué sur celui des Beatles, est franchement intéressant. En témoigne le dvd qui accompagne l'album, constitué de court-métrages réalisés par Sean Lennon pour chacune des dix pépites du disque. On y voit Lennon dans plusieurs rôles, et c'est franchement troublant. J'ai eu l'impression de voir un fantôme tant la ressemblance avec son père est hallucinante.

Cet album a sa place tout près de ceux des Beatles et je ne passerai pas cet hiver sans me réchauffer avec ces chansons géniales. Une chose est sûre, il va falloir compter avec un autre Lennon désormais.
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